Découverte du Panama : il n’y a pas que le canal !

Paroles de voyageurs

Découverte du Panama : il n’y a pas que le canal !

25 Jul 2017
par Magali Contat

Qu’est-ce que je connaissais du Panama ?

à part le canal dans la construction duquel la France s’est investie dans un autre siècle et le fait que sa capitale abrite les bureaux de très nombreuses banques internationales et françaises ?? et bien pas grand chose d’autre !!…Je rentre donc de ce que  nous appelons dans notre jargon touristique “’un voyage d’étude”. Je suis allée étudier un pays (2 en réalité). Mais que peut-on étudier en si peu de temps ? Malgré ma faim de connaissances inassouvie, j’ai tout de même approché un pays, une histoire, des cultures et des gens. Et j’en ai vu suffisamment pour avoir envie d’y retourner !

Dès la sortie de l’aéroport, ce qui m’a saisie c’est l’humidité ambiante (+ de 95%) et ensuite, en faisant le trajet vers la capitale, la vue sur une forêt de gratte-ciels.

Le lendemain, moi qui n’aime pas trop les grandes villes, je suis tombée sous le charme de l’ancien quartier de Panama City, ses ruelles pavées, ses maisons coloniales en pleine rénovation avec l’ambassade de France (entre autre bâtiments officiels) et toutes ses peintures murales de style naïf… et l’ambiance tranquille où les habitants vivent sereinement au quotidien les disparités de couleur de peau et de conditions sociales. Et puis il y a l’océan qui est présent partout, au détour d’une rue, depuis la terrasse d’un hôtel…

Le canal, le fameux canal, moi qui vis à Toulouse où passe le canal des 2 mers, j’imaginais ce canal un peu comme le “mien” mais en plus large. Et bien non ! A part quelques passages étroits que sont les écluses, il se présente par endroit comme un très large fleuve naturel et en d’autres endroits comme un lac immense. En arrivant en avion, on ne se rend presque pas compte que c’est le canal qui coupe un continent en deux. Je suis donc allée voir ces immenses bateaux que sont les porte-containers passer dans une écluse, après avoir patienté plusieurs semaines avant de pouvoir traverser – un spectacle chargé d’histoire et assez fascinant.

Et puis sur les bords de ce canal il y a une vie. La faune et la flore sont abondantes et préservées. Une nuit et une matinée dans un hôtel situé sur les bords d’un des fleuves qui alimentent le lac, m’a permis d’aller observer la faune nocturne et diurne de cette zone humide.

Savez-vous que les troncs d’arbres des forêts qui ont été immergées lors de la construction du canal sont aujourd’hui utilisés pour faire des meubles, des portes, des planchers ?

Le Panama est connu pour ces innombrables ethnies qui ont su préserver leurs coutumes et traditions et notamment l’ethnie qui vit sur les îles San Blas. Mais je suis allée à la rencontre d’une autre ethnie que sont les Embera Quera, qui vivent au bord d’un lac segondaire. Population chaleureuse et très accueillante qui vous invite à découvrir leur mode de vie, leur danses, leurs chants et leur artisanat. Visite du village avec l’herboriste qui en même temps qu’il vous conduit à la salle de classe, vous explique avec quelle plante il soigne les gens.

Pour terminer ce petit reportage, je vais vous parler de l’archipel de Bocas del Toro où l’eau est si claire que sans avoir à plonger on voit les étoiles de mer, les poissons perroquet et on croise des dauphins qui se baladent dans la baie où ils se sont sédentarisés et qui, du coup, porte leur nom. J’y ai rencontré un descendant d’un ingénieur français venu au Panama pour la construction du canal et qui est resté là car il s’est marié avec une indienne et a eu une très nombreuse descendance. Je dois également parler des magnifiques plages faces auxquelles à la bonne saison les surfeurs du monde entiers se retrouvent. Ces plages où à d’autres saisons des tortues viennent pondre, ces plages qui ressemblent tant à certaines cartes postales… et qui cachent comme des trésors de petits hôtels incroyablement accueillants et paisibles.

Ah ! Vivement que j’y retourne…


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